Sommaire
- Description
- Classe
- Pharmacodynamie
- Pharmacocinétique
- Présentation
- Administration
- Indications
- Contre-indications absolues
- Contre-indications relatives
- Posologie adulte
- Posologie en pédiatrie
- Précautions d’emploi
- Effets indésirables
- Associations à éviter
- Associations à surveiller
- Consultez le forum lié à cet article
Description
(&)-17-(cyclobutylmethyl)- 4,5α-epoxymorphinan- 3,6α,14-triol hydrochloride
Classe
Antalgique opiacé (agoniste-antagoniste) de palier 2.
Pharmacodynamie
Analgésique central semi-synthétique de type agoniste/antagoniste morphinique de la série des phénanthrènes.
Activité analgésique équivalente à celle de la morphine.
N’entraîne pas de modification significative des paramètres cardiovasculaires, ni de la motilité du tube digestif.
Pas d’action spasmodique au niveau du muscle lisse (pas de rétention urinaire, pas de spasme du sphincter d’Oddi).
Peu histaminolibérateur.
Aux doses thérapeutiques, la dépression respiratoire est modérée et n’augmente plus au-delà de la dose de 0,3 mg/kg (effet plafond).
Pharmacocinétique
Délai d’action :
* 2 à 3 minutes après administration intraveineuse,
* 20 à 30 minutes après administration intramusculaire, sous-cutanée, intra-rectale).
Durée d’action : 3 à 4 heures.
Demi-vie d’élimination : 50 (nourrisson) à 120 minutes (adulte).
Métabolisme hépatique (dont un métabolite actif)
Elimination urinaire (70%) et fécale (30%).
Présentation
Ampoule de 20 mg/2mL (10 mg/mL).
Administration
Intraveineuse lente.
Intramusculaire ou sous-cutanée (déconseillé car douloureux).
Intra-rectale (variabilité interindividuelle).
Indications
Douleur intense et/ou rebelle aux antalgiques plus faibles.
Contre-indications absolues
Hypersensibilité à la nalbuphine.
Contre-indications relatives
Syndrome chirurgical abdominal tant que le diagnostic n’est pas établi.
Posologie adulte
0,2 à 0,3 mg/kg, soit 20 mg pour un adulte de 70 kg.
Posologie en pédiatrie
0,2 mg/kg toutes les 4 à 6 heures par voie intraveineuse lente, intramusculaire ou sous-cutanée.
0,4 mg/kg en intra-rectal.
Précautions d’emploi
Administrer en intraveineuse lente (15 minutes) chez l’enfant de moins de 18 mois.
Prudence chez l’insuffisant respiratoire, le patient présentant un traumatisme crânien et/ou une hypertension intracrânienne.
Diminuer la dose en cas d’insuffisance hépatique et/ou rénale.
Ne pas mélanger dans la même seringue avec le diazépam.
Effets indésirables
Le plus fréquent est la somnolence.
Vertiges, nausées, vomissements, sueurs, sécheresse de la bouche, céphalées.
Plus rarement : troubles de l’humeur, troubles visuels, bouffées de chaleur, sédation, crampes abdominales.
Dépression respiratoire chez le nouveau-né au cours de l’utilisation obstétricale qui peut être de longue durée ou retardée.
Associations à éviter
Inhibiteurs de monoamine oxydase.
Morphinomimétiques agonistes purs (morphine, péthidine, dextromoramide, dihydrocodéine, dextropropoxyphène, méthadone, lévacéthylméthadol) : diminution de l’effet antalgique par blocage compétitif des récepteurs.
Associations à surveiller
Benzodiazépines,
Barbituriques,
Autres morphiniques (y compris antitussifs),
Antidépresseurs sédatifs,
Antihistaminiques H1 sédatifs,
Anxiolytiques,
Hypnotiques,
Neuroleptiques,
Clonidine et apparentés : risque majoré de dépression respiratoire.
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